Lecture
achevée le 20 mai 2016
Tu
me manques
d'Harlan
Coben
roman
américain,
2015
(éd.Pocket),
479p.
Je
ne suis pas sûre qu'il soit nécessaire de présenter encore Harlan
Coben - les amateurs de polars lui ont déjà confié leurs
soirées thriller au coin du feu, lorsque ils ont terminé tous les
romans de Mary Higgings Clark...
Dans
celui-ci, Kat Donovan, fille et petite-fille de flic New new-yorkais,
est amenée, en quelques jours, à régler ses comptes avec sa
hiérarchie et un coéquipier snob, à retrouver son seul amour, à
résoudre l'énigme de la mort de son père, à s'attaquer aux plus
affreux des maffieux de la grosse pomme, à répondre aux angoisses
d'un mystérieux adolescent et à solutionner l'inquiétante affaire
de la disparition des amoureux numériques... et tout cela
fonctionne plutôt bien, j'avoue ne pas avoir complètement vu
venir la fin, et Dieu sait que je ne suis pas une bonne cliente !
Plus efficace que bien écrit - même si on trouve ici et là
quelques savoureuses formules comme « une cravate nouée par
quelqu'un qui avait du temps à perdre » - le principal intérêt
de ces polars est dans leur efficacité et leur rythme : les
chapitres et les situations s'enchainent, sans temps mort, mais si
vous cherchez une vision du monde, une prose, une aura, quelque chose
de différent, alors passez votre chemin... je
vous l'ai dit, je suis mauvaise cliente !
Anaïs T.
Extrait :
« Kat
ravala un soupir. Elle imaginait sa mère dans leur vieille cuisine
au sol recouvert de lino, le téléphone coincé sous le menton, un
téléphone mural en bakélite dont la couleur ivoire avait jauni
avec les années. Elle avait un verre de chablis bon marché à la
main ; le reste de la carafe devait être au frais dans le
frigo. Sur la table de la cuisine, il devait y avoir une nappe en
plastique imitation crochet. Le cendrier en verre ne devait pas être
loin. Le papier peint au motif floral se décollait
par endroits ;
les fleurs en bouton étaient elles aussi devenues jaune pâle au fil
du temps.
Quand
quelqu'un fume dans une maison, tout finit par prendre une teinte
jaunâtre. »
(p.187)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Qu'en pensez-vous ?